|
Les tris à plat :
Ils consistent à établir la distribution de fréquence de chaque modalité (réponse possible) pour toutes les variables (questions). Ces tableaux de fréquence permettent de détecter les éventuelles erreurs et présentent l'avantage de donner une idée des résultats. Ils sont en général accompagnés de graphiques permettant d'avoir une vision globale des résultats.
exemple
Les tris croisés :
Ils consistent à déterminer la distribution de fréquence pour toutes les variables en les distinguant par les modalités d'une autre variable concernant en général le signalétique (âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle). On obtiendra, par exemple, tous les résultats de l'étude croisés par le sexe des interviewés.
En général, ces tableaux sont accompagnés de calculs du Khi² qui permettent d'établir s'il existe ou non un lien entre les deux questions. Bien qu'il permette de déceler une association, le Khi² ne donne ni le sens ni l'intensité de cette relation.
exemple
Les AFC (Analyses Factorielles de Correspondance) :
Elles permettent de détecter un lien entre plusieurs variables (plus de deux) pour simplifier et interpréter un ensemble de données peu lisibles au premier abord.
L'interprétation des "sans réponses" :
Comme leur nom l'indique, les " sans réponses " comptabilisent, pour chaque question, le nombre de personnes qui n'ont pas répondu à celle-ci.
Les "sans réponses" peuvent être interprétées de plusieurs manières :
|
- il peut s'agir de personnes qui ne se retrouvent pas dans les modalités proposées et choisissent de ne pas répondre.
- les " sans réponses " peuvent également concerner des personnes qui ne veulent pas répondre à la question.
|
Les "sans réponses" doivent être les moins nombreuses possibles. En effet, dans tous les cas, elles sont la conséquence d'erreurs commises par le chargé d'études.
|